Boukhara, également écrite Bukhara, est l’une des villes historiques les plus importantes de l’Ouzbékistan et une étape essentielle du tourisme culturel en Asie centrale. Sa vieille ville, classée Patrimoine mondial de l’UNESCO, conserve des madrasas, mosquées, minarets, marchés couverts et places où l’on ressent encore l’atmosphère caravanière d’autrefois. Avec Samarkand, Tachkent et Khiva (Xiva), elle forme l’itinéraire classique que suivent de nombreux voyageurs francophones lors d’un voyage en Ouzbékistan.
La première promenade idéale à Boukhara commence sur la place Lyabi-Hauz, un ensemble traditionnel avec un bassin central entouré de mûriers centenaires, de maisons de thé (chaïkhanas) et de madrasas historiques. C’est le cœur social de la vieille ville et l’un des endroits les plus agréables pour s’asseoir, boire un thé vert et commencer à ressentir le rythme calme de l’Asie centrale.
Faire une visite guidée en français ou une balade historique avec un guide local est fortement recommandé : il ne s’agit pas seulement de regarder de beaux bâtiments, mais d’écouter les histoires de caravanes de la Route de la Soie, les légendes soufies et la vie quotidienne des anciens marchands.
Au coucher du soleil, Boukhara de nuit devient magique : la lumière dorée illumine coupoles et minarets, et les ruelles pavées se vident presque. C’est un moment idéal pour la photographie et pour profiter de la ville sans chaleur (surtout en été).
De nombreux itinéraires organisés relient Boukhara à Samarkand et Tachkent en train rapide Afrosiyob, ce qui facilite l’intégration de la ville dans un court voyage en Ouzbékistan.
Avec plus de deux mille ans d’histoire documentée, Boukhara fut un nœud clé de l’économie caravanière d’Asie centrale et un grand centre religieux islamique. Pendant des siècles, elle fut connue comme une « ville sainte » du monde musulman, célèbre pour ses madrasas (écoles coraniques) et pour sa vie spirituelle soufie.
Elle fut la capitale de l’Émirat de Boukhara jusqu’au XXe siècle. On y enseignait la théologie, le droit islamique, la poésie et la philosophie. Des marchands de Perse, du monde turcique et d’au-delà y arrivaient, apportant soie, épices, bijoux, céramiques fines et manuscrits.
Le centre historique de Boukhara est classé Patrimoine mondial de l’UNESCO car il conserve encore le tracé urbain traditionnel : places autour de bassins, coupoles commerciales couvertes, minarets dominant l’horizon, madrasas décorées de carreaux turquoise et dorés.
Pour de nombreux voyageurs, Boukhara est la partie la plus spirituelle du voyage en Ouzbékistan, en complément de la majesté impériale de Samarkand et de l’énergie moderne de Tachkent.
Boukhara est un musée à ciel ouvert. Voici les lieux que vous ne devriez pas manquer lors d’un voyage culturel en Ouzbékistan :
Se promener entre minarets, places avec bassins et ruelles en adobe au coucher du soleil est l’une des expériences les plus mémorables d’un voyage en Ouzbékistan.
Manger à Boukhara fait partie intégrante du voyage. La cuisine locale est au cœur de l’identité de la ville et de l’hospitalité ouzbèke. Tout tourne autour de la table partagée, du pain chaud et du thé.
Si vous êtes sensible au tourisme gastronomique, entrez dans une chaïkhana traditionnelle et observez : familles locales à table, amis qui discutent sans se presser, vendeurs qui se connaissent depuis toujours.
Boukhara fut un centre commercial essentiel de la Route de la Soie, et cette tradition se poursuit dans ses bazars historiques. Sous les anciennes coupoles commerciales (toqi), vous trouverez encore un véritable artisanat local :
Beaucoup d’ateliers sont familiaux : vous pouvez voir le processus, prendre des photos, parler avec le maître artisan et acheter directement. C’est une façon responsable de soutenir l’économie locale en Ouzbékistan.
Conseil : marchander fait partie de la tradition, mais toujours avec respect et bonne humeur 🙂
Boukhara bénéficie d’un climat continental : étés très chauds, hivers froids et ciels dégagés. Résultat : lumière dorée, ombres longues au coucher du soleil et soirées douces en haute saison.
Les meilleures périodes pour voyager sont en général :
En été, il est courant de faire une pause en milieu de journée à l’ombre d’une chaïkhana avec thé et fruits secs, puis de ressortir quand le soleil baisse et que les façades prennent des tons miel et cuivre.
✔ Langue : on parle principalement ouzbek et russe. Dans les zones touristiques, certaines personnes comprennent l’anglais.
✔ Monnaie : la monnaie officielle de l’Ouzbékistan est le som ouzbek (UZS). Prévoyez du liquide pour les taxis locaux et les petites boutiques dans les bazars couverts.
✔ Tenue vestimentaire : même si Boukhara est détendue, souvenez-vous que c’est une ville historique à forte tradition islamique. Pour entrer dans les madrasas et mosquées, mieux vaut couvrir épaules et genoux.
✔ Sécurité : Boukhara est considérée comme sûre pour les voyageurs. Comme partout, gardez un œil sur vos affaires dans les zones très fréquentées.
✔ Comment y arriver : Boukhara est reliée par le train à Samarkand et Tachkent. Elle dispose également d’un aéroport avec des vols régionaux.
Pour beaucoup de voyageurs, Boukhara est l’âme spirituelle de l’Ouzbékistan : minarets dorés, cours silencieuses et une hospitalité qu’on n’oublie pas.